Les acteurs des énergies renouvelables saluent le nouveau gouvernement

Les acteurs des énergies renouvelables saluent le nouveau gouvernement
Mercredi dernier, les professionnels des énergies renouvelables saluaient la nomination de Nicolas Hulot en tant que ministre de la transition écologique et solidaire. Une décision qu’ils soutiennent entièrement, y voyant de grandes opportunités en matière du développement des énergies renouvelables en France.
Le SER soutient le programme d’Emmanuel Macron
Principale organisation professionnelle du secteur, le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) partageait dans un communiqué de presse sa grande satisfaction à l’égard du programme du candidat élu à la présidentielle, Emmanuel Macron.
Selon eux, les directives du nouveau président devraient en effet permettre aux énergies renouvelables de poursuivre et d’accélérer leur développement. Ils citent notamment les bénéfices potentiels de l’objectif d’un prix du carbone à 100 euros la tonne d’ici 2030, du lancement de 26 gigawatts d’appel d’offres pour les énergies renouvelables électriques ainsi que la poursuite de la simplification des procédures dans le secteur.
Ils valident également sa décision de nommer Nicolat Hulot en tant que ministre de la transition écologique et solidaire, d’après eux une grande figure au sein de l’écologie. Effectivement, selon Jean-Louis Bal, président du SER, Mr Hulot incarne parfaitement la transition écologique et énergétique aux yeux de tous les Français, voire au-delà des frontières.
Les autres acteurs tout aussi satisfaits
Le SER n’est pas la seule organisation à saluer positivement le nouveau gouvernement. France Energie Eolienne (FEE) acceuille également le nouveau ministre à bras ouverts, lui assurant son soutient entier et affirmant vouloir ouvrir rapidement le dialogue avec celui-ci afin de lancer au plus vite un véritable plan de développement concret et cohérent en matière d’éoliennes.
D’autre part, Enerplan, le syndicat professionnel de l’énergie solaire, considère que le nouveau projet de transition énergétique – qui prévoit de financer le développement des énergies renouvelables afin de doubler, d’ici 2020, la capacité solaire photovoltaïque en France – s’inscrit parfaitement dans la continuité de l’ancien. Voté en 2015 sous la présidence de François Hollande, celui-ci prévoyait effectivement de porter à 23 % la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale d’ici 2020, puis à 32 % d’ici 2030.
Fianlement, France Biométhane, un groupe de réflexion rassemblant différents acteurs du secteur, salue également les ambitions écologiques du nouveau gouvernement, qu’ils considèrent comme une rupture profonde avec le modèle préexistant, fondé sur la consommation d’énergie fossiles.